lundi 9 novembre 2009

Votre attention svp...!!!

Pour des raisons diverse et variées, ce blog est actuellement en mode PAUSE

Si vous voulez connaitre la suite, rendez vous sur:

http://lemondeenquestions.wordpress.com/

ou vous trouverez en plus de mes élucubrations aussi intéressants qu'enrichissante, je n'en doute guère , l'ébauche d'un roman , en cours d'écriture, dans le genre fantastique et qui raconte l'histoire de May , ou l'itinéraire chaotique d'une fille qui n'a pas connu son père.

A bientot donc sur:

http://lemondeenquestions.wordpress.com/
http://surfaceetprofondeur.wordpress.com/


Et n'oubliez de mettre vos impressions, avis et critiques par commentaires.

Une fille comme moi.

samedi 24 octobre 2009

Mon Dieu , qui suis je au firmament.?

Mon dieu , mes pleurs, mon dieu , ma haine

Mon dieu ma force et ma déveine

Mon dieu mes prières souterraines

Mon dieu qui suis je au firmament


Mon dieu les rois, mon dieu les reines

Mon dieu , mes souffrances et mes peines

Mon dieu mes doutes et mes rengaines

Mon dieu qui suis je au firmament


Mon dieu le monde et les grandeurs

Mon dieu les Hommes et les honneurs

mon dieu la vie et ses horreurs

Mon dieu qui suis je au firmament


Mon dieu le ciel et ses etoiles

Mon Dieu les fleurs et les pétales

Mon dieu les mers et les ovales

Mon dieu qui suis je au firmament


Mon dieu le rêve et l'impossible

Mon dieu l'oubli si réversible

Mon dieu le cauchemar indicible

Mon dieu qui suis je au firmament


Mon dieu la chanson oubliée

Mon dieu la toile à la veillée

Mon dieu la musique maquillée

Mon dieu qui suis je au firmament


Au nom du non. Au nom du nom

Femme emancipée

Je vais vous le dire sans détours

Femme émancipée, je suis pour

Pour lutter contre ces vautours

Qui veulent profiter de nos atours


Femme émancipée , c'est plus sur

Quand on veut régner , on veut surgir

De la pénombre qui nous fait fuir

Femme émancipée, je vous jure


Femme émancipée ou femme libre

Femme de tête, de joie de vivre

Femme d'honneur, de coup de poing

Émancipée sans faire de foin.


Femme forte ou femme pure

Parfois si douce et parfois dure

Parfois la voie, parfois le mur

Traçant le chemin, soyez surs


Une femme qu'on aime, que l'on désire

Pour ses soucis qui font grandir

Pour tous ses choix qui font souffrir

Toux ceux qui ne peuvent pas le dire.


Ceux qui aimeraient la voir périr

Bêtement soumise et le sourire

De fatigue, grognant sans gémir

Émancipée , c'est l'avenir


vendredi 23 octobre 2009

Comme eux, Parmi eux , Laisser son empreinte.

Tous les musulmans occidentaux ou d'occident se posent la question: comment vivre l'islam en occident ou quel islam en occident, pour l'occident.

Le problème commence par l'impossibilité de se définir: musulmans d'occident , en occident, ou musulmans occidentaux, le terme occident représentant , comme vous l'aurez sans doute compris, chaque pays respectif dans lequel vivent les musulmans potentiels ou en devenir

Si je dis cela , c'est parce qu'en occident, il y presque autant d'islam que de musulmans, et je ne parle même pas des différents courants , écoles ou obédiences.
Je parle de conception, de spiritualité , de vécu , de pratiques.

Toutes ces personnes forment néanmoins une communauté de souffrance , unie par la foi, réunie par le même stigmate, le même rejet. Pour ne pas tomber dans la victimisation inutile, je ne parle sciemment pas d'islamophobie.

Toutes ces personnes vivent à des degrés aussi divers que variés, la même aliénation, que j'appellerais la schizophrénie du musulman , coincé et pris au piège entre sa foi et sa volonté de vivre, qui s'exprime par un réel déchirement du à la double culture que la société lui impose.
Il s'explique aussi par cette injonction qu'il a de renier ses origines pour réussir , avoir un statut social; renier son identité pour être accepté afin de faire partie de ce fabuleux défi que représente la modernité à grand renfort de technologie .

Comme toute pathologie , cet état est source de douleur, d'inconfort , allant parfois jusqu'à l'incapacité de travailler.

C'est sans doute une des raisons majeures qui font que les musulmans de France et de Navarre s'interrogent et cherchent désespérément le moyen de mettre fin à une situation devenue insoutenable, une vie devenue presque impossible.

Dans ce but , chacun y va de son remède , même si le dénominateur commun est une tentative d'analyse pour comprendre comment les occidentaux justement en sont arrivés là et bien entendu le reproduire.

A ces volonté de changement, à ces chercheurs de solutions, j'ai envie de dire, que nous autres musulmans avons d'autres moyens de réussir que les autres. Cela d'une part , même si vous le savez déjà.

D'autre part, il serait erroné de croire qu'il suffit de faire des études, d'avoir une bonne situation professionnelle, un statut social, et que par la loi des nombres ou la fatalité, la solution viendrait d'elle même, toute seule.

Le souci avec ce schéma, c'est qu'une fois comme eux, on s'oublie un peu trop dans le doux confort de vivre comme eux, véritable piège à con ou attrape nigaud, qui nous fait perdre de vue , le but initial du dit combat.

Si vous voulez vraiment vous en sortir comme eux , alors dans ce cas:
Soyez parmi eux , comme eux, laissez une empreinte, la vôtre .

En d'autres termes : quelle est la valeur ajoutée que vous voulez apporter au monde . Et là , peut être , vous aurez une chance d'y arriver.

On ne peut aller plus vite que la bourrique

Ça ne s'invente pas
Quand chez certains, on ne peut aller plus vite que la musique , chez les musulmans et musulmanes , on ne peut aller plus vite que la bourrique.

Bourrique ..la musique?
Mais de quoi parle-t-elle me dirait vous ?

Je parle de la musique , bien sûr , de la femme et la musique ...la femme..cette bourrique.

Quel est le rapport?
Vous allez voir?

De prime abord, c'est très flatteur et oh combien (ré)ducteur de comparer la femme à la musique.

N'est-elle pas le rythme, le tempo de la vie.
N'est -elle pas cette couleur qui plaît au cœur, repos de l'âme, douce à l'oreille.
Surtout la respecter pour faire durer cette symphonie , garante de l'harmonie.

Attention , ne pas aller plus vite que la musique.....

(Bien sur ce n'est pas un homme qui dira ça et pour cause , je suis une femme. Une fille comme moi , ça ne s'invente pas . Hum..je m'embrouille., je m'éloigne du sujet. Méa culpa.)

C'était donc la femme musique, voyons donc la femme bourrique.

La bourrique , comme chacun sait n'est autre que la femme du mulet: utile, têtue, encombrante, chargée.

Quel est le rapport avec la musulmane?

Impossible d'être drôle, tellement la femme est chargée des rêves conçus par sa maman et des blessures de belle maman. Elle est utile pour tout et partout , sans diplômes ni souvent sans formation. Et quand bien mêmes , les problèmes ne prennent simplement que d'autres proportions. Têtue , elle veut améliorer sa condition, ne comprends pas qu'on puisse la huer simplement et finit bon gré mal gré de découvrir le sens du mot encombrement.
Sur ses frêles épaules repose , la sauvegarde des mots :f amille, la cohésion sociale, la santé des enfants, leur avenir , l'éducation , l'avenir du monde et son orientation.
Et quand, accablée par l'ampleur de la mission, le poids de la responsabilité, la santé qui vacille, elle ose faire entendre sa voix, la seule chose qu'elle reçoit c'est seulement plus de hue, plus de "on compte sur toi"...
C'est alors qu'en désespoir de cause, et n'osant dire non, elle répond simplement , et tout aussi naturellement:

Attention, ne pas aller plus vite que la bourrique.


Ne suis je pas le rythme, le tempo de la vie.
Ne suis je pas la couleur , le repos , la douceur nécessaires à la garantie votre vie.

Séducteur la femme musique ?...Ne serait-ce pas plutôt réducteur?

La bourrique , c'est tellement meilleur

Et pour ceux qui n'ont pas tout compris , je vous conseille un auteur:

une fille comme moi

http://milleetunequestions.blogspot.com/2009/10/orgueil-fierte-ego-et-dignite.html






To be continued

jeudi 22 octobre 2009

Nostalgie

Après avoir passé autant de temps la bas qu'ici
Après avoir atteint la quarantaine blanchie
Après avoir compris ce qu'était enfin la vie,
Est venu le jour d'avouer ma faiblesse , ma nostalgie.

Après les pleurs , après les larmes
Après les rêves et les vacarmes
Après le soleil et les alarmes
Après le noir et les gendarmes

Je vis enfin du souvenir
De ce qui m' a jadis fait sourire
De ce qui m'a autrefois fait souffrir
De ce qui aurait pu me faire périr

Du ciel bleu et sa parure
De la mer calme , de la nature
De l'air paisible , de la verdure
De la famille , de la rupture.

De tous ces êtres qui , l'air de rien
M'ont accompagnée sur mon chemin
Puis m'ont lâchée mais c'était vain
J'avais déjà écrit la fin

Écrit la fin de mon calvaire,
Trouvé le nom de mon malheur
Vécu tant soit peu sans la peur
La peur horrible du lendemain.

Je ne vis que de rêves enchanteurs
Qui me guident sur la voie du bonheur
Pleine de sourires et de douceurs
Pleine de joies et de grandeur.

Comme le monde est beau , vu de moi
Comme la vie est belle , chantée par moi
L'existence réelle , même pour moi
L'humanité est possible , croyez moi.


To be continued

Orgueil, Fierté, Ego et Dignité

Si vous vous être trouvée un jour en phase et harmonie avec un monde qui ne vous (re)connaisait pas, vous êtes peut être une fille comme moi.

Si vous vous vous êtes trouvée contrainte de vous isoler pour vous découvrir , vous retrouver, vous êtes peut être un fille comme moi.

Si vous avez un jour, préféré l'ombre à la lumière car plus propice à la rêverie et la réflexion, vous êtes peut être une fille comme moi.

Si vous vous êtes demandée un jour d'où vous veniez , où vous alliez, vous êtes peut être une fille comme moi.

Si chaque pas fut un défi, chaque réussite une conquête, chaque acquisition presque une défaite, vous êtes peut être une fille comme moi

Si vous vous êtes perdue après vous être retrouvée puis encore une fois reperdue, vous êtes peut être une fille comme moi.

Si l'amour , croyiez avoir reçue pour plus tard découvrir que vous n'avez rien eu, vous êtes peut être une fille comme moi.

Si vous avez souffert à être la souffrance, si vous avez eu peur jusqu'à pouvoir la vaincre, à la limite de l'entendement, vous êtes peut être une fille comme moi

Si vous vous êtes sentie écrasée, et dû votre dignité refouler, vous êtes peut être une fille comme moi.

Si vous avez dû être un ange quand vous pensiez démon, si vous avez dû occulter vengeance pour cultiver pardon, vous êtes peut être une fille comme moi.

Si un jour vous avez aimé lire puis un jour aimé écrire, vous êtes peut être une fille comme moi.

Si votre voie est l'égarement pour ensuite pouvoir trouver raison, vous êtes peut être une fille comme moi

Si votre dada sont les enfants, juste pour ne pas toucher le fond, vous êtes peut être une fille comme moi.

Et si vous êtes une fille comme moi, j'aurais voulu vous rencontrer, pour ensuite pouvoir partager le sens des mots qui n'ont pas parlé: la dignité faite femme, l'orgueil d'une femme, la fierté d'être femme et l'égo au féminin.

To be continued

mercredi 21 octobre 2009

Le culte maudit

Voici un article glané sur un forum, assez concis, bien rédigé et résumant parfaitement une horrible vérité. Je vous laisse juge

En parcourant les forums musulmans, celui-ci et bien d’autres, on tombe souvent sur des messages de sœurs qui regrettent d’avoir commis Zina (la fornication) et qui se demandent quel sera leur avenir maintenant qu’elles ont perdu leur virginité.


En Islam, la vierge est glorifiée puisqu’une sourate est consacrée à Marie, et certains versets parlent des vierges comme d’une récompense dans l’au-delà pour les pieux. Cette glorification de la vierge découle logiquement du fait que les relations sexuelles hors du cadre halal du mariage sont interdites à la musulmane et au musulman. Tout ceci pourrait être justifié dans notre communauté à l’heure actuelle si on ne rencontrait pas autant d’inégalités dans la réalité.


Par exemple, les sœurs vierges sont toujours très convoitées par les frères désireux de se marier et de fonder une famille, parallèlement, celles qui ont fait ne serait-ce qu’un seul faux pas le portent comme une marque au fer rouge et sont grillées dans leur quartier, ou leur ville, ou leur famille, en tous cas dans la microsphère ou elles évoluent.


De cet état d’esprit ont émergé des traditions et des pratiques qui peuvent être originales, loufoques voire grotesques, nous en citerons trois :


-par exemple, les frères qui, après avoir bien « profité » de la vie occidentale, ressentent le besoin de se marier et qui ne trouvent pas dans leur entourage de sœur qui leur conviendrait (ou le plus souvent à qui ils conviendraient) partent dans un pays musulman, armés d’une belle dot, pour trouver « l’heureuse élue » qu’ils pourront exhiber à leur retour en clamant haut et fort qu’elles sont « 1ère main » ou « WW ». Il ne leur manque plus que le t-shirt « I’m with a virgin » floqué devant et derrière.


-une autre tradition, que je dénonce personnellement avec force car très dégradante pour les soeurs, est d’exhiber le drap blanc maculé du saignement après la nuit de noce, gage presque incontestable de la virginité prénuptiale.


-dernier exemple et nous arrêterons là bien qu’il y en ait d’autre, c’est cette monstruosité qui est le recours à la chirurgie pour se faire recoudre l’hymen pour pouvoir saigner un peu au prochain rapport, façon de se racheter une virginité et de donner le change à son conjoint de façon illusoire. C’est une pratique qui est arrivée en France d’on ne sait où (mais on a des soupçons) et qui rencontre un succès relatif.

L’islam interdit bien aux deux genres, le male et la femelle, de forniquer avant le mariage, pourtant là ou les sœurs sont scrupuleusement surveillées, observées, voire même parfois séquestrées et torturées (je fais allusion à cette pratique barbare qui consiste à vérifier avec la main la virginité de la fille), les frères, eux, jouissent d’une liberté de mouvement et d’une marge d’erreur infiniment plus grande, que ce soit dans les familles ou dans les mentalités. Certains seraient prêts à tuer leur sœur si ils la voient ne serait-ce que parler à un homme, mais s’accordent pour eux-mêmes tous les privilèges et les libertés qu’ils leur interdisent, sorties nocturnes, piscine mixte, et bien sur et avant tout: Zina!
L’Islam est la religion qui est le plus viscéralement farouche à toute forme d’injustice, et on sait à quel point notre bien-aimé Prophète Muhammad sallala wa ahley wa salam était doux et clément envers les femmes. Que penser alors de ce comportement, qui n’est en fait que du machisme dissimulé derrière une interprétation aussi simpliste que sélective des versets du Coran et des ahadith ? Et le machisme est une forme d’orgueil les plus crues, il n’y a vraiment pas de fierté à retirer d’être un macho pour un musulman.

On ne va pas tergiverser sur les vertus de l’abstinence et de la virginité, masculine ou féminine, et sur les méfaits de la fornication, comme les maladies, les peines de cœur, les familles monoparentales, mais plutôt se rappeler l’attitude à avoir face à ces tentations et à shaytan qui nous souffle les pires idées pour nous faire passer dans son camp :
Que ce soit pour les garçons ou les filles, rappelez vous toujours cette phrase :


Ne rajoutez pas du haram par-dessus le haram ;


Ma sœur, si tu as fauté, et que tu as donné à un garçon ce qu’aucun autre ne pourra te rendre, ne restes pas sur cette erreur en pensant que « foutu pour foutu, maintenant tout les coups sont permis », ce n’est pas une bonne attitude à avoir pour toi et pour Allah subhana wa ta^ala, repens toi et ne le refais plus, Il s’occupera du reste et Il est Al Rahmane, Al Rahim.


Et toi mon frère, si tu l’as fait, aies au moins la pudeur de ne pas t’en vanter, surtout auprès des plus jeunes. Sérieusement, je connais des frères qui se croient rentrés dans le droit chemin, mais qui passent plus de temps à parler de leur passé débauché (et alors on a droit à tous les détails croustillants) qu’à apprendre l’Islam. N’oublie pas ce hadith :


« Celui qui me garantit ce qu'il a entre ses mâchoires et ce qu'il a entre ses jambes je lui garantis le paradis»


Et arrêtes d’essayer de te déculpabiliser en disant des trucs du genre :


-« C’est pas pareil pour les hommes on a plus de droits de ce coté là, regarde on a même le droit d’épouser des juives et des chrétiennes et de coucher avec nos esclaves »
ou alors
-« ça compte pas, c’est une mécréante, c’est comme si j’avais rien fait »
ou
-« c’est bon pour l’instant je profite mais dès que je fais hallal avec ma femme, c’est fini tout ça »
La débauche attire la débauche, ne crois pas que le mariage c’est un miracle qui va te faire aimer et voir uniquement ta femme, tu vas au devant de désillusions monstres. Apprends à être un bon mari avant le mariage, c’est ça la clef du succès. Et une fille qui à fait l’erreur d’en aimer un autre (car elles se donnent rarement quand elles n’aiment pas) n’est pas forcément mauvaise. Tout le monde a droit à une seconde chance et le pardon est divin. Ce n’est pas en sortant de l’Islam des filles qui ont fauté que nous ferons de la dawa.

J’espère que vous réagirez nombreuses et nombreux à cet article, même et surtout si vous avez des critiques négatives ou des théories alternatives à proposer.

ET ALLAH EST PLUS SAVANT.
http://forumislam.com/forum/showthread.php?t=14533&highlight=tofu

Dieu serait-il islamophobe? Part 1

Quel est le musulman qui n'est pas été confronté un jour a cette question: cette dualité cruelle et terrifiante de Dieu: Pardonneur et Miséricordieux d'une part, Vengeur et Chatieur de l'autre.

L'éducation traditionnelle musulmane basée sur la crainte de Dieu ou de l'enfer a déshumanisé l'Homme .

Tout est fait dans un logique de crime et châtiment, punition / récompense.
Tout ce qui n'est pas religieusement défini est nié ou n'a pas d'existence: un vrai miracle .
C'est ainsi qu'on est même arrivé nier l'existence ou l'importance de l'amour dans nos vies.

Rien ne se fait plus que par devoir, par peur de l'enfer ou par crainte de Dieu.
On en arrive à des hérésies du genre : j'aime ma mère parce que "Dieu m'a ordonné de la respecter"....

L'amour conditionnel tue c'est certain. On le sait déjà de manière certaine concernant les relations qui lient les enfants à leur parents. Les progrès dans le domaine de la psychologie ne laissent plus de place au doute.

On nous inculque des le plus jeune âge,l'idée d'un Dieu châtieur, un Dieu vengeur, à l'affût de nos moindres fautes, qui nous attend au tournant pour mieux nous envoyer en enfer. A quoi peut -on s'attendre avec ce type d'éducation .De deux choses l'une : ou la personne abandonne la religion, Ou elle s'y cramponne et devient un véritable automate à peine capable d'accomplir un certain nombre de pratiques cultuelles sans âme et sans aucune profondeur.

Rien n'est plus possible, plus aisé pour le musulman que d'aller en enfer.

A contrario, rien n'est plus facile pour le non croyant que d'entrer au paradis.
Dès l'instant ou il embrasse l'islam , Dieu efface tous ses pêchés, quoiqu'il ait fait , par le passé.

Dieu Clément et Miséricordieux pour les non croyants?
Dieu Vengeur et Châtieur pour les croyants?

N'est-on pas en droit d'espérer le contraire?

Dieu n'aimerait-il pas les siens?
Serait-Il islamophobe , Lui aussi?

On est en droit de se le demander.

La question revêt une grande importance a mes yeux , me parait d'une pertinence impertinente et d'une actualité brûlante.

Mille et une questions

To be continued

Sensibilité...Part 1

Si je devais avoir un nom , il pourrait être sensibilité.
Une sensibilité empreinte de mélancolie, de fragilité, d'empathie; une sensibilité exacerbée, exagérée , quasi pathologique. Quoique, à voir...

De cette sensibilité est née une attention aiguisée, un sens de l'observation prononcé, visant et cherchant l'invisible, le rare , le précieux, le spécial, cherchant, scrutant, sentant, humant.....l'inconnu.

"On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux" a dit St Exupéry.

Est ce pour cela qu'un personnage m'habite, dont j'ai envie de raconter l'histoire?Une histoire inspirée de faits réels, déclenchée par un nom: S.N.P
S.N.P veut dire "Son Nom Perdu".

J'ai entendu ce patronyme par le plus grand des hasards, si toutefois le hasard existe.Mon frère, à qui j'ai posé la question de savoir ce que cela voulait dire, me regarda avec un regard dont je garde encore trace du souvenir: voilé, songeur, pensif, long, doux, silencieux, attentif,curieusement souriant mais sans me répondre malgré mon insistance.Suspect. Suspence.

Plus tard, en première année d'université, j'ai connu un étudiant du même nom et le souvenir remonta à la surface. Étant donné le mystère planant autour des ces trois lettres patronymiques j'ai essayer d'assouvir ma curiosité auprès de quelques amis qui en guise de réponse me lancèrent le même regard que mon frère, quelques années plus tôt.

Plus intriguée que jamais par ce jeune homme frêle, solitaire et mélancolique, j'ai réussi tant bien que mal à prendre mon courage à deux mains et lui poser directement la question .

Il me regarda d'un regard dont je me souviens encore plus que le premier. Quand j'y pense , j'ai envie de pleurer , je ne peux retenir mes larmes:si j'avais voulu briser un homme , je venais de le faire, si j'avais voulu faire fondre quelqu'un , le faire disparaître, je venais de le faire, si j'avais voulu...heureusement que je n'ai rien voulu d'autre que poser une question.

Je ne me souviens plus comment j'ai fini par comprendre le sens de ce trio maudit. Ah , si .
Cela me revient : par ces même amis qui avaient refusé de me répondre dans un premier temps.
S.N.P n'était jamais que le nom barbare donné aux enfants de père et/ou de mère inconnus.

Je n'ai plus jamais revu S.N.P depuis ce jour. Je l'ai vainement cherché pendant une semaine, rongée par le remord et la culpabilité pour m'excuser.

Je venais à peine d'achever de lui gâcher la vie, lui qui, malgré la douleur , la honte et la souffrance a réussi à se hisser jusqu'à l'université.

Nul, jamais, n'échappe pas à sa destinée.


To be continued


mardi 20 octobre 2009

L'orientation professionnelle: choix libre ou mission impossible

Nul n'ignore la situation désastreuse des musulmans dans le monde et général et en occident en particulier. Nul ne l'ignore et nul ne l'accepte. Le monde musulman bouge , les musulmans réfléchissent , cherchent. Cela ne peut continuer comme ça. Il faut que ça change. Il faut changer quelque chose, oui mais quoi. Obama a gagné grâce cette volonté du changement . Pourquoi pas nous . Yes we can.
De la nécessite du changement , il n'est donc point question. C'est évident.
La question qui se pose ,voire s'impose , c'est quels changements opérer.
Doit -il venir d'en haut, du pouvoir constitué d'une certaine élite bien doit-il venir d'en bas , de la société, des citoyens lambda. Comment?
Idéalement bien sur, il devrait venir et se faire sur les deux plans, sur tous les fronts.
La question qu'il faudrait plutôt se poser est d'où viendra l'impulsion: d'une classe gouvernante qui en a les moyens , potentiellement , mais qui n'y gagne pas grand chose, sinon rien.Ou bien de la classe populaire , socle de la société. Dans ce cas, comment , avec quels moyens , et surtout à quel prix.

Changer les gouvernements , les politiques, le pouvoir , est naturellement la solution la plus séduisante mais aussi la plus improbable étant donné le contexte géopolitique actuel qui prépare le fameux nouvel ordre mondial, qui ne prévoit pas une place de choix pour les musulmans si ce n'est une place tout court.
Alors que faire?
Il faut savoir que l'on n'aura dans ce monde que la place que l'on se fera.
Attendre la solution miracle qui viendrait d'ailleurs, de l'occident avancé et civilisé qui y aurait un quelconque intérêt économique ou de convertis sympathisants mais non moins intéressés , risque de s'avérer long, coûteux, et pervers, en fin de compte.
Non.Sois le changement que tu attends du monde , a dit Ghandi.
On peut vivre l'islam en dehors de structures musulmane.
Changer la politique appartient au pouvoir en place, à l'élite.
Changer la société appartient à tout un chacun , est à la portée de tous.
Plutôt que d'attendre une nation musulmane de nom, de constitution, pourquoi ne pas instaurer, créer , sans plus attendre, la société musulmane de fait. Cela implique que chacun fasse l'effort de savoir ce que c'est et de le vivre , l'applique , à son échelle.
Cela implique une prise de conscience d'une certaine notion de citoyenneté religieuse qui doit se traduite , s'exprimer en termes de devoir,le devoir qu'induit la profession de foi.
Je ne suis pas partisane de la violence ni d'aucune révolution sanglante contre les autorités. Il vaut mieux une paix injuste qu'une guerre juste.
Que chacun assume ses responsabilités , à son niveau , rien de plus.
je ne peux pas malheureusement pas prétendre à expliquer à chacun son rôle, sa mission, si jamais il l'accepte.
je voudrais simplement m'adresser à aux jeunes qui font des études et qui sont sur le point de faire un choix scolaire ou professionnel.
En tant que musulman, c'est aujourd'hui un luxe quand ce n'est pas de l'égoïsme de choisir librement son futur métier.Il est de leur responsabilité,de leur devoir, en fonction des besoins de la communauté , dans le respect le plus total et absolu de leurs moyens et compétences.
Il est temps et vital de faire l'inventaire de ce que nous avons besoin comme
J'ai pu constater , quant à moi,un certain nombre de problèmes dont la solution est relativement aisée:
1- Les jeunes vivent un véritable déchirement , partagé entre deux cultures.
2- Les parents sont confrontés, dans leur éducation à l'hostilité de l'environnement, qui constitue une véritable menace pour leur autorité.
3- Les conseillers de (dés)orientation scolaire, induisent en erreur beaucoup trop d'élève chaque année , en les (dés)orientant vers des filières en dessous de leur capacités.
De cette liste non exhaustive, émerge un certain nombre de professions qu'il serait souhaitable et pertinent d'exercer pour venir en aide aux siens , comme:
Travailleur social, assistante sociale, psychologue conseiller d'orientation,psychiatre, pédiatre , gynécologue femme,comptable ( pour la déclaration d'impôts).
Il faut bien évidemment compléter la liste des métiers à exercer en fonction du pays.

To be continued

samedi 17 octobre 2009

Apologie de l'échec ou logique de looser

Dans la vie il y avait deux catégories de personnes: les gagnants et les perdants.
Pour se frayer un chemin, il suffit de choisir son camp, à condition d'en être conscient, et qu'à moins d'être un parfait ignorant, il n'y a qu'un choix possible, raisonnable : celui des gagnants.
Je m’explique .Dans un premier temps, par exemple, il faut se choisir
un but: réussir sa vie,
des moyens ; travailler,
une finalité : servir...reste à savoir qui...pourquoi pas l'humanité. Quel beau projet!

Et bien que la grandeur de la mission puisse anoblir, et malgré un travail acharné, hélas, les résultats peuvent ne pas au rendez vous. Que toutes les portes qui sont censées s'ouvrir restent fermées à tout jamais.

Que ce soit par désespérance ou bien persévérance, quel que soit le nom que l'on donne a une blessure d'orgueil, s'accrocher obstinément dans la même voie n'est que rarement payant.

C’est ainsi que l’on arrive à se poser, à juste titre des questions sur la réussite et l’échec. Les gagnants et les perdants.
On en arrive même a faire l’apologie de l’échec : échouez, échouez plus, échouer mieux.

Voici quelques pistes ou réflexions d’hommes célèbres, pour bien comprendre, et faire de votre ( vos ) échecs un atout , une chance, votre meilleur allié pour le succès.

Le succès, c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme

La différence entre le succès et l'échec est la capacité à communiquer clairement et efficacement.

La différence entre les gagnants et les perdants, c’est que les premiers avaient un objectif et les seconds un rêve.

Après un échec, tout n'est pas fini. C'est un cycle qui commence en beauté.

Tels sont les hommes: avez-vous du succès, ils vous accueillent, vous portent, vous caressent, ils s'honorent de vous; mais gardez vous de broncher: au moindre échec, ô mes amis, souvenez-vous qu'il n'est plus d'amis..

C'est parce qu'il y a un vrai danger, de vrais échecs, une vraie damnation terrestre, que les mots de victoire, de sagesse ou de joie ont un sens.

Ecrire pour voir clair soi-même. Puis se relire comme s'il s'agissait des phrases de quelqu'un d'autre. Pratique salubre et distanciée qui diminue les solécismes et permet de réduire la culpabilisation en cas d'échec.

L'échec des plus intelligents doit toujours inquiéter ceux auxquels la nature et les grandes écoles n'ont pas offert le même poids de matière grise.

Nous ne devons engager le combat que si l'échec en vaut la peine.

Le monde sera bientôt divisé entre ceux qui expliquent sans cesse les raisons de notre succès, et ceux, un peu plus intelligents, qui tentent d'expliquer nos échecs.

Anecdote d'une recherche d'emploi

Mercredi dernier, je suis allée à un entretien d'embauche.
J'avais répondu à une annonce recherchant une étudiante pour une activité ponctuelle , à temps partielle dans le domaine du semi conducteur.
J'ai toute de suite été attirée et n'ai pas pas résister à la tentation d'y répondre , me disant que étudiante ou maman diplômée pouvaient postuler pour le même poste dont la principale vertu ou qualité était la précarité . Dans les deux cas, ce serait l'occasion d'un gain accessoire, de l'argent de poche .Rien de plus.
Donc , à priori, si ce n'est pas un poste pour blonde aux yeux bleus, j'avais raisonnablement mes chances . De mon point de vue , en tout cas.
Et je ne me suis pas trompée. L'agence m'a appelée dans l'après midi même. La conseillère était surprise qu'une maman ayant une vie de famille soit intéressée par travail du weekend seulement surtout pour du "long terme",a savoir deux mois.
Cela m'a pris une bonne heure pour lui expliquer , qu'à mon âge, et dans ma situation , j'avais totalement abandonné, complètement renoncé à trouver un travail digne de ce nom.
Que si cet emploi m'intéressait , c'était pour mettre le nez dehors, ça fait du bien, pour gagner un peu d'argent ça ne fait pas de mal, surtout quand on a trois enfants, que travailler dans son domaine de formation mais sans être actrice, ça flatte l'ego. Enfin, et ce n'est pas le plus important pour éventuellement se créer un réseau, chose impossible en étant mère au foyer, qui pourrait peut être aboutir sur autre cdd, etc... etc...
Une heure pour dire que le poste en question n'était pour moi , qu'un tremplin, impossible de l'envisager autrement , si ce n'est qu'un atelier d'occupation des chômeurs.
Inutile de préciser que je n'ai aps obetnu le poste car deux jours après , elle avait republié l'annonce.

jeudi 15 octobre 2009

Tout dans la tête , Rien dans la poche



Je suis triste rien qu'à l'idée d'écrire ce billet . Mais malheureusement je dois le faire car il correspond à une réalité cruelle dont on n'arrive pas s'affranchir ou s'échapper , pas ou très peu.
Des étrangers, on ne (re)connait que les occidentaux ou les riches des autres parties du monde non occidental.
Les ouvriers venus d'autres colonies ,plus précisément arabo-musulmane pauvres et malaimés constituent la communauté stigmatisée appelées les émigres.
Sur les uns, il n'y a presque rien à dire. Sans commentaires. Sur les autres en revanche, tout a été dit, tout et son contraire. Tout et n'importe quoi.
Moi je voudrais parler de ces algériens qui sont arrivés de chez eux avec un diplôme en poche, ne recherchant que le savoir et la qualité de vie qui va avec avec, ceux qui sont juste assez intelligents pour réfléchir , prendre conscience de certaines réalités qui dérangent et qui font mal, mais pas assez , malins ou tout bêtement intelligents pour avoir un droit de parole et s'exprimer en leurs noms.
Je parle de la classe moyenne et intellectuelle.

La classe qui ne peut s'intégrer que professionnellement. Autrement et ailleurs , elle dérange. Avec un capital intellectuel supérieur à son capital financier, elle est prise au piège entre deux feux , dans l'étau, entre la société "rurale" composée de gens non spécialement diplômes mais un avec un très fort complexe de supériorité occidentale et surtout , le même pouvoir d'achat. D'où clash inévitable.
D'autres part, les pairs, qui du fait de l'égalité intellectuelle justement se sentent supérieurs par leur passeport.
Ce constat met en lumière, à ma grande surprise, que la classe la mieux acceptée contradictoirement à ce que l'on pourrait croire, est la classe ouvrière, car pauvre , faible, dépendant des services sociaux, bref , réunissant tous les clichés. Cette classe est aimée et acceptée par la population car elle leur permet de vivre ses valeurs chrétiennes d'entre aide et de charité.
La classe intellectuelle , elle , ne trouve pas sa place , car victime d'une authentique discrimination . Elle est par conséquent en concurrence déloyale avec les uns et en désynchronisation totale avec les autres. D'où frustration et sentiment de non reconnaissance.Autant de potentiel perdu. Un vrai gâchis.

mercredi 14 octobre 2009

Rêve d'avenir

Rêve d'avenir est le projet tout aussi ambitieux que généreux, et pour le moins original d'un bpw suisse. Son objectif est d'aider, chaque année, une ou plusieurs femmes étrangères à retrouver la voie active en occupant un post au niveau de ses ambitions et de ses diplômes.
J'ai participé à sa première édition sans sucées. Il est vrai que j'ai participé hors concours, ne remplissant pas deux des conditions énoncées.Je l'ai fait juste pour exposer le cas, poser le probléme, dans le seul but de lui trouver une solution. Ouf. L'honneur est sauf.

Voici ma lettre:


Algérienne, docteur en physique, mariée, un enfant : telle était ma situation en arrivant en Suisse un beau matin du mois de janvier 1992. Quatre mois plus tard, je trouvais un emploi en qualité d’ingénieur
Heureuse et fière d’avoir trouvé un emploi correspondant à mes qualifications, j’ai réussi non sans peine à trouver une maman de jour pour mon bébé âgé de 12 mois en la personne de l’épouse d’un collègue, infirmière de métier.
Hélas, les circonstances ont voulu qu’ils quittent la Suisse, et la quête ardue pour trouver une maman de jour de substitution à commencé. En 9 mois, mon bébé a connu 4 mamans qui avaient à chaque fois une raison d’arrêter. Marin ne disposant pas de crèche pour les enfants de moins de 2 ans, on a fini par le mettre dans une crèche à Neuchâtel.
Au bout d’une semaine, il souffrait d’une extinction de voix, à force de trop pleurer : la structure manquait visiblement d’effectif.
La jeune maman que j’étais ne l’a pas supporté. Je n’avais certes pas fait toutes ces études pour rester à la maison, mais je ne pouvais en aucun cas sacrifier mon fils pour ma carrière, quelle qu’elle soit. J’ai donc commencé par demander à travailler à temps partiel ; sans succès, le métier d’ingénieur se pratiquant difficilement à mi-temps. Ce qui est compréhensible mais n’arrangeait pas mes affaires.
On m’a dit « 100% sinon rien » ; j’ai répondu : « alors rien ! »
Un choix forcé, dicté par les circonstances : j’étais une étrangère, fraichement débarquée, je n’avais pas d’amis, pas de famille, pas de réseau, je ne connaissais pas le tissu social, à qui demander conseil et une décision de la plus haute importance à prendre, qui plus est, dans l’urgence.
J’ai choisi. Je ne regrette pas.
Néanmoins, il est évident, que si c’était à refaire, au jour d’aujourd’hui, j’aurais certainement agi autrement. Des solutions existaient. Je ne les connaissais pas !

Me voilà donc mère au foyer. Afin d’optimiser et de reprendre au plus vite la vie active, j’ai décidé de mettre en route le 2ème enfant….puis le 3éme.
La recherche d’emploi était une préoccupation permanente durant toutes ces années. J’étais toujours à l’affût de la moindre ouverture, de l’opportunité. En vain. Des obstacles majeurs ont freiné cette quête. La plus déterminante aura sans doute été, l’impossibilité du temps partiel dans le domaine technique. A la difficulté d’être une étrangère, avec des diplômes étrangers, s’est ajoutée toute la problématique de la mère active, c'est-à-dire :le manque de crèches, leurs coûts lorsqu’elles existent, les horaires scolaires, l’absence de cantine à midi, et bien sûr, les problèmes qui sont venus se greffer, à savoir , un trou de plusieurs années dans le cv, l’âge avancé, etc.…
Désormais, je n’étais plus compétitive, je n’avais plus l’expérience de mon âge, ni de mon diplôme, je trainais mon « doctorat » comme un boulet car trop qualifiée !

Le chemin de la réinsertion et les blocages intervenus

Si je n’ai pas retrouvé de travail pendant tout ce temps, j’ai par contre fourmillé d’idées, multiplié les projets et diversifié les recherches. J’ai exploré plusieurs pistes comme :

-Bibliothécaire scientifique
Une reconversion qui me permettait de mettre à profit ma formation initiale et qui répondait à mes attentes intellectuelles autant que mon besoin de reconnaissance sociale. Un contact m’a appris que si j’étais au chômage, j’augmenterais mes chances car il y avait la possibilité de faire des stages, des formations etc.…qui me permettraient de mettre pied dans l’entreprise. Le problème c’est que pour avoir droit au chômage, il faut d’abord travailler…..
Un vrai casse tête !
Mais qu’à cela ne tienne. J’ai travaillé une année entière (un exploit !) dans le télémarketing.
Objectif : avoir droit aux prestations du chômage qui me permettraient enfin de reprendre la vie active. Espoir déçu ! Malgré tous mes efforts, je n’ai même pas pu avoir le moindre petit stage par le biais du bureau d’emploi temporaire ni dans une bibliothèque universitaire, ni à l’OROSP en tant que documentaliste. Ma période de chômage s’est donc terminée au bout d’un an. Je n’avais pas droit aux mesures de crise, tant mieux. Mon problème cependant demeurait entier : je ne trouvais pas de travail….

-Professeur de bureautique
J’ai fini par me rendre à l’évidence. Je ne retrouverais pas d’emploi si je ne faisais pas une formation. Et si j’enseignais la bureautique, pour les futurs employés de commerce ? L’informatique m’a toujours passionnée et de toute façon, c’est une compétence indispensable aujourd’hui. Me voilà donc préparant - à mes frais- une formation menant au « certificat de bureautique appliquée » au CPLN. Le problème, c’est qu’ensuite, il faut avoir un titre pédagogique, qui ne se prépare qu’en cours d’emploi : pour le faire, il faut enseigner, et pour enseigner, il faut avoir les titres pédagogiques, l’œuf avant la poule….
Je n’ai pas réussi à trouver 4 heures de cours... Encore une voie sans issue !

-Cours d’anglais
Pour accroitre mes chances, j’ai préparé le first certificate à la Balkan school. J’ai par ailleurs obtenu un bon score au TOEIC proposé par l’ORP.

-Stage de bibliothécaire à la HEP
J’ai effectue un stage de 2 mois au centre de documentation de la HEP
J’ai aimé cette expérience.

-Formation d’enseignante
Je me suis finalement résolue, à mon âge à m’inscrire pour une formation pédagogique de 2 ans à la HEP(démarrant à la rentrée 2007 et dont je n’ai pas de nouvelles) pour pouvoir enseigner les mathématiques dans le secondaire 1.
Le bout du tunnel ? En tout cas le chemin est passablement long….

Conclusion
Pour couronner le tout et terminer ce parcours du combattant, j’ai obtenu… ma naturalisation, il y a 5 mois.
Je ne peux donc même pas profiter de la discrimination positive !!!!!!
Pourtant, j’ai toujours un nom à consonance étrangère….
Puisque le concours ne m’est pas ouvert et que je ne peux pas gagner ce stage au C.S.
Auriez-vous une idée ? Une proposition ?


Le rêve professionnel

Documentaliste à l’Orosp, dans la veille technologique, la propriété intellectuelle, etc.…
En tant que telle, je suis opérationnelle de suite.
Pourquoi ne pas commencer par un petit stage à la bibliothèque du C.S ?

Compétences clés

Bonnes connaissances scientifiques de base, grande aptitude rédactionnelle
Bonnes compétences en informatique : MS Office et Internet
Bonnes compétences relationnelles, grande adaptabilité et beaucoup de persévérance

Un blog, une raison d'être

Algérienne et musulmane vivant en Suisse,il m'était impossible de rester plus longtemps à l'écart ,à l'abri du débat actuel : quel avenir pour l'islam ou les musulmans d'occident.

Quand j'ai enfin décidé de me poser activement la question et autrement que sous la forme du défi que représente une réussite sociale et/ou professionnelle, je me suis inscrite sur des forums communautaires pour prendre la température , connaitre la vérité sur les problémes des musulmans en occident et dans le monde; les problémes tels qu'eux les vivent , décrits avec leurs mots, parlant de leurs maux , ceux qui font leur lot , leur quotidien et pas ceux que les acteurs sociaux et politiques leur prêtent souvent.
Du premier forum , on m'a bannie au bout de quelque mois, sans vraiment de surprises , car je ne disais pas que le politiquement correct, l'hypocrisie ambiante qui décrit le rêve musulman bisounours du monde actuel. Bref, je dérangeais.
Le second forum, m'a appris à gérer mes émotions , me contenir, apprendre à dialoguer, débattre, sans m'emporter, placer la discussion au niveau des idées non des personnes ,avancer.
C'était mon but et j'y suis arrivée.
J'y suis même si bien arrivée qu 'on m'a proposé d'être modératrice, poste que j'ai accepté avec autant de plaisir que de sérieux.
J'ai pu aborder tranquillement quelques sujets délicats, de ceux qui dérangent , et mener tout en le dirigeant un débat , de mon point de vue, très enrichissant.
Tout se passait très bien , jusqu'à ce que goutte après goutte, la coupe fut pleine, par trop de haine et je fus non seulement démise de mes fonctions mais aussi bannie pour la deuxième fois en 2 forums.
Bien sur , il me restait le choix de chercher et surtout de trouver un nouveau forum , ou je pourrais débattre de ces sujets que j'aime tant, ceux qui font prendre conscience de certaines réalités , ceux qui réveillent des consciences qui ont oublié leurs responsabilités, ceux qui vont faire émerger ces hommes et ces femmes qui vivront dans ce monde que j'ai souhaité si ardemment changer. Il en avait tant besoin.

Oui , bien sur , effectivement , il me restait ce choix et j'aurais pu le faire.
Mais cette fois, j'ai décidé que je ne voulais plus être limogée , muselée.
J'ai décidé donc de créer un blog que je dirigerais et ou je serais le seul maitre à bord.
Bonne lecture. Bon blog.